Je reviens dans le monde de la photographie : une nouvelle aventure commence
Introduction
Mon dernier shooting remonte Ă trois ans, et je dois avouer que ça me manquait un peu. Avec les diffĂ©rents confinements, mon Ă©lan s’est coupĂ©, et en dĂ©mĂ©nageant dans un nouvel environnement, j’ai perdu mes repères et ma motivation. D’autres prioritĂ©s ont pris le dessus. Mais avec le temps, les choses changent, et voilĂ que l’envie de refaire de la photo revient.
Je vais vous expliquer ce qui m’a poussĂ© Ă arrĂŞter, puis ce qui m’a donnĂ© l’Ă©lan pour reprendre. Ensuite, je vous parlerai de la nouvelle direction que je veux donner Ă ma passion.
La pause photographique : une pause nécessaire
J’ai commencé la photo à la naissance de ma fille. J’ai acheté mon premier reflex et je suis tout de suite tombé dedans. Puis, j’ai continué à pratiquer cette passion autant que possible. Par la suite, je suis devenu photographe officiel du Genève-Servette H.C., ce qui m’a permis de bosser sur des projets incroyables comme leur calendrier officiel, et de rencontrer Deborah, la capitaine des cheerleaders.
Ces rencontres m’ont amené à me spécialiser dans le portrait lifestyle et la photo de danse, domaines dans lesquels j’ai même décroché un deuxième prix lors d’un concours à Genève. En 2019, tout commençait à se mettre en place. J’avais des contrats réguliers, je faisais ce que j’aimais.
Et puis, en 2020… le Covid. L’élan s’est brisĂ© net. MĂŞme si je ne me plains pas trop — j’ai un boulot, ma famille n’a pas Ă©tĂ© trop touchĂ©e — j’ai quand mĂŞme perdu ce rythme. Comme je faisais la photo Ă cĂ´tĂ© de mon boulot, j’avais une organisation bien huilĂ©e entre vie pro, famille, et cette passion. Je ne prenais pas beaucoup de temps pour me poser, mais ça me convenait.
Le Covid m’a poussé à la procrastination. Et même quand les choses se sont améliorées, avec un appart plus grand (et fini les shootings dans le garage), je n’ai pas eu cette envie de reprendre. Pourtant, j’ai eu des opportunités, comme « Guitare en Scène » en 2023, mais je n’ai pas sauté dessus.
La fatigue, le stress de deux déménagements, et le combo canapé/TV ont eu raison de moi. Je n’avais jamais autant procrastiné.
Mais ce qui Ă©tait dur, c’était de voir des opportunitĂ©s filer, de savoir que j’aurais pu faire du bon boulot. Une phrase m’a marquĂ© :  » Le train passe pour tout le monde, il faut oser y monter au lieu de rester sur le quai. Malheureusement, la destination n’est pas garantie. Alors, on s’invente mille chaĂ®nes de peur d’abandonner ce que l’on tient, toujours avec des raisons valables ». Et plus je pensais à ça, plus je procrastinais.
On m’a aussi dit : « Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières ». Et c’est vrai que, quand on a recommencĂ© Ă voyager en Europe, j’ai redĂ©couvert le plaisir de photographier juste avec mon tĂ©lĂ©phone, sans pression. Ces petits moments ont gardĂ© la flamme allumĂ©e, et je savais que l’envie allait revenir. Il me fallait juste un signe, un dĂ©clic…

Le déclic du retour ou un signe providentiel
Le déclic a été progressif. D’abord, j’ai ressenti un manque, une envie de créer, mais l’idée de me retrouver derrière l’ordi à faire des retouches me rebutait. Je n’étais pas dans un cercle vertueux. Puis, un jour, j’ai eu une sciatique. La douleur m’a forcé à me reprendre en main : renforcement musculaire, meilleure alimentation, perte de poids… tout s’est aligné alors que j’étais en vacances.
De retour, j’ai continuĂ© sur cette lancĂ©e, et je sentais que les choses tournaient enfin dans le bon sens. J’Ă©tais prĂŞt Ă reprendre des projets photo, sans trop savoir comment m’y prendre. C’est lĂ que le destin est intervenu : le lendemain, Deborah, la capitaine des cheerleaders, m’a envoyĂ© un message pour savoir si j’avais repris la photo et si j’étais intĂ©ressĂ© de reprendre notre collaboration.
Je n’avais pas encore repris, mais ce message m’a sorti de ma procrastination.
Avec le shooting des cheerleaders repoussé à novembre, j’en ai profité pour reprendre les retouches de mes anciennes photos. J’ai découvert la retouche avec l’intelligence artificielle, une technologie fascinante que je ne maîtrise pas encore totalement. J’ai testé mon matériel — heureusement, parce que certaines batteries étaient mortes — et petit à petit, la motivation est revenue.
En revanche, malgré ce regain de motivation, ma vision de la photographie a évolué, et j’ai décidé d’apporter des changements dans la manière dont je choisis mes projets
L’Ă©volution de ma vision photographique
Mon dernier shooting était avec une danseuse de ballet, et même si le résultat n’était pas parfait, j’ai adoré l’expérience. Mon « studio » se résumait à mon garage, avec toutes les limites que ça impliquait. Pas de fond uni, donc beaucoup de temps perdu à retoucher les arrière-plans.
Aujourd’hui, ma vision des choses a changĂ©. Les gens ne prennent plus le temps d’apprĂ©cier les photos. On les regarde vite fait sur Instagram, on met un cĹ“ur, et on passe Ă autre chose. J’ai donc dĂ©cidĂ© de me recentrer sur ce qui me plaĂ®t vraiment, et de crĂ©er des images qui vont au-delĂ d’une simple publication sur les rĂ©seaux.
J’ai choisi deux niches : le portrait glamour et la photographie de ballet. L’idĂ©e est de financer mes projets artistiques avec les prestations glamour. J’offre aux clients une expĂ©rience de star, avec maquillage, sĂ©lection de vĂŞtements, et shooting en studio. L’argent rĂ©coltĂ© me permettra de financer mes projets personnels : accessoires, danseurs, maquilleurs… Mon but est de vendre ces photos comme des Ĺ“uvres d’art, imprimĂ©es sur toile.
Je veux garder un style proche de la lumière naturelle, inspiré de Rembrandt, Le Caravage ou encore Monet, avec des jeux de lumière douce et de clair-obscur pour donner du volume, tout en respectant la roue chromatique. Rien n’est encore concret, mais j’aime avoir un but à atteindre, étape par étape.
Pour l’instant, je n’ai pas encore de projets concrets, mais je suis en pleine phase de préparation. Je réfléchis à trouver des modèles, à la fois féminins et masculins, afin de refaire mon portfolio et d’actualiser mon travail. Je suis également à la recherche de contacts pour le maquillage, car c’est un aspect essentiel pour les shootings que j’imagine. Mon premier projet officiel, en novembre, sera avec les cheerleaders, ce qui marquera véritablement mon retour sur la scène photographique. Ce projet me permettra de tester les idées et techniques que j’ai en tête et de retrouver mes automatismes.
Mes objectifs et leurs obstacles
Un de mes plus grands dĂ©fis sera de retrouver une certaine rigueur dans mon travail et d’intĂ©grer les rĂ©seaux sociaux, que je dĂ©teste utiliser. Je dois aussi dĂ©passer ce syndrome de l’imposteur qui me freine parfois.
Le studio est un autre point. J’avais prévu de travailler à domicile, mais je me suis rendu compte que je suis trop loin de mon marché principal, à Genève. J’ai donc décidé de louer un studio à Plan-les-Ouates pour les prestations tarifées, tandis que mes projets personnels se feront dans mon home studio.
Je sais que le marché de la photo est saturé, et je ne suis pas certain de pouvoir y faire ma place. C’est pour ça que je ne cherche pas à devenir photographe à plein temps, mais je veux travailler avec professionnalisme pour atteindre mes objectifs.
D’ici l’annĂ©e prochaine, je vise un contrat tarifĂ© par trimestre et un projet personnel tous les deux mois. Si tout va bien, d’ici 2030, j’espère atteindre deux contrats payants par mois et un projet personnel mensuel. Je rĂŞve aussi de faire des expositions et de gagner un concours. Mais surtout, je veux rencontrer des gens formidables et m’Ă©clater dans ce que je fais.
Conclusion
J’ai écrit beaucoup de choses, presque un article de développement personnel. Je ne sais pas trop où je vais mais j’aime ce que la photographie m’apporte à l’instar de la vidéo lorsque j’étais jeune. Les objectifs que je me suis mis me permet de poser un cadre et de réaliser des tâches qui ne sont pas forcément reliées à la photographie comme la réalisation du site web mais ce sont des opportunités à découvrir d’autres choses au-dehors de la photographie.
J’aimerai, pour ceux qui ont lu mon billet jusqu’au bout qui me dis si vous avez vécu ces périodes un peu mous et comment vous y êtes pris pour vous en sortir,
Vous pouvez me retrouver sur Pinterest, Facebook, Instagram et bientôt sur Youtube. N’hésitiez à vous abonnez à mes pages et chaînes, ça peut contribuer à atteindre mes objectifs.
Merci de m’avoir lu et à bientôt sur un autre article de mon blog
