Calendrier des pompiers professionnels de Genève 2021

Une superbe expérience à renouveler

C’est avec fierté que je vous partage mon travail que j’ai réalisé cet été pour le calendrier des
pompiers professionnels de Genève 2021. Afin de ne pas lui faire concurrence, je partage les photos
en couleurs (et je suis plus couleur que N/B ).

Tout commence un jour de Juin, après le déconfinement, par un appel d’un ami pompier et photographe amateur comme moi. Il me demande si je suis intéressé de réaliser la moitié du projet, l’autre étant réalisé par lui-même. Il me précise que c’est du volontariat car une partie des bénéfices seraient destinés pour l’association rêve suisse.

J’avais du temps, car la Covid est passé et elle a supprimé tous mes projets photographiques , de plus j’avais réalisé celui de 2019 du Genève-Servette H.C.

Joël, le responsable de projet, me contact et m’explique plus en détail le projet qui me séduit. Il m’envoie quelques exemples du projet afin de me projeter. Quelques jours avant, je m’entraîne en peu sur ma fille…en effet, je n’avais plus touché à mon appareil photo pendant un moment : LA COVID …et je me retrouve un dimanche matin sur le site d’entraînement des pompiers. Sur le coup, je ne sais pas trop ce qui m’impressionne : le physique des pompiers taillé comme des athlètes ou la logistique mis en place ? En tout cas, ça m’a mis un coup de pression….

Ce qui me plait dans ce projet…je ne suis pas le responsable, du coup mon esprit s’est totalement concentré sur la prise de vue.
En effet, un shooting de cette ampleur demande beaucoup de préparations. Souvent, dans des projets photographiques ambitieux, entre le producteur, les assistants, les maquilleurs etc… il peut avoir jusqu’à une vingtaine de personnes sur un shooting. Pour celui-ci ce n’est pas le cas, cependant, les modèles ont eu plusieurs rôles lors de ce shooting donc c’est tout comme.

Je commence le shooting avec Matthias dans un conteneur lequel l’intérieur est disposé comme un appartement. J’ai adoré cette mise en scène par le fait que le modèle est entouré de la fumée et de flamme.

Je passe au deuxième shooting sur Henry, la scène se passe sous un soleil de feu lequel il doit fermer une bouche d’incendie…pour finir cette photo sera remplacée par une autre, j’explique plus loin.
Ensuite j’enchaîne avec Joel, devant une carcasse de voiture en flamme. La difficulté avec une lumière aussi dure, est la composition dans laquelle il faut entrer tous les éléments et mettre en valeur le modèle en fonction des ombres.

Puis c’est au tour de Jean. On peut penser que la mise en scène est facile, mais encore une fois il faut faire avec une lumière très dure, on appelle dure en fonction des ombres. J’ai dû utiliser un flash pour déboucher les ombres (terme technique pour éclairer la partie sombre) et prendre en compte les accessoires qui reflètent la lumière sur Jean. La mise en scène est plutôt réussie malgré les difficultés

Après on va sur un autre site à côté où on retrouve Joachim. Grosse mise en scène, plein de carcasse de voiture en peu partout, j’ai trouvé plutôt impressionnant. Je termine le shooting avec Nicolo dans les vestiaires. Mise en scène simple, mais plus c’est simple, plus c’est compliqué, en effet chaque détail compte et nous avons pris beaucoup de temps à mettre une lumière (pas facile dans une pièce où la lumière rebondie dans tous les coins) et la position du modèle pour le mettre en valeur tout en restant réaliste.

Une semaine plus tard, Joël me demande si on peut refaire la photo de Henry, proche d’une caserne. Car la position du modèle sur la bouche d’incendie ne le mettait pas en valeur. Il faut savoir que la mise en scène était improvisée, je ne sais plus pour quelle raison mais il y avait une histoire de clé. Bref, je me retrouve quelques semaines plus tard à la caserne des Eaux-Vives pour prendre  Henry avec la scie circulaire et effectivement le résultat est meilleur.

Conclusion

Super projet, parmi les meilleurs que j’ai réalisés. Je ne regrette pas de l’avoir accepté et que surtout c’était une collaboration pour la bonne cause. J’en redemande…